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Blancrème se développe et recrute

 

Des savons en forme de madeleines, une poudre de bain dans une bouteille de lait, des crèmes bain-douche ou des huiles sèches dans une bouteille de vinaigre balsamique, des gommages corps dans des pots de confiture… Rien que la vue stimule notre gourmandise. Et c’est sans compter sur les formules aux associations tout aussi savoureuses : mangue-passion, fraise-grenade, pamplemousse-basilic, noix de coco-litchi, vanille-tonka, thé vert-verveine…

Les couleurs sont acidulées et pleines d’énergie. Blancrème jouerait presque sur nos 5 sens. C’est pourtant bien de produits de beauté dont il s’agit, fabriqués et conditionnés comme des produits d’épicerie fine. Des produits dans l’air du temps car de plus en plus souvent vegan et « clean beauty » (avec en moyenne plus de 90% d’ingrédients d’origine naturelle).

Exporté dans 15 pays

Le concept est né en 2009 et séduit de plus en plus de jeunes femmes. Nicolas Guibert, le président d’Epicerie Fine Cosmétique (c’est le nom de la société) a débuté par un magasin à St-Germain-en-Laye… qu’il a fermé pour s’installer à Andé en 2011. « Nous voulions travailler sur la marque produit. Petit à petit, nous avons créé une équipe, développé des formules en partenariat avec des labos, et avons maintenant 3 métiers : créer, conditionner, distribuer » explique Nicolas Guibert.

Aujourd’hui, Blancrème est présent dans 15 pays, 470 points de vente en France en 2020. La marque est référencée entre autre sur Nocibe.fr et les pays prospectés pourraient faire exploser les ventes. Le créateur de Blancrème ne cache pas son ambition.

« Nous produisons 550 000 pièces par an. Demain, nous voulons passer à 1,7 million et à moyen terme 6 millions. »

De nouveaux locaux et des embauches

Pour changer de braquet, il faut changer de locaux. Pas besoin d’aller bien loin ! A quelques centaines de mètres de l’actuel site d’Andé, 1 600 m2 n’attendent qu’à être aménagés. Après les travaux, l’achat de nouvelles machines, l’installation d’un nouveau laboratoire (200 m2 contre 30 aujourd’hui !), le déménagement pourrait voir lieu en mai et générer 5 à 7 emplois (13 personnes composent l’effectif aujourd’hui, hors commerciaux).

L’investissement est conséquent pour Epicerie Fine Cosmétique : près d’1 M€. Elle est soutenue par l’Etat dans le cadre du Plan de relance et la Région Normandie. L’entreprise ne manque pas d’ambition. Elle veut développer sa partie export, ouvrir une boutique à Paris et pourquoi pas développer une franchise. « Payot était la marque de produits de beauté de nos grands-mères, Lancôme celle de nos mères, rappelle Nicolas Guibert. Je souhaite que Blancrème devienne la marque de référence des 18-35 ans. »
Blancreme.com

 

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