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Manufacto, la fabrique des savoir-faire

Pendant 12 séances, ils ont eu des professeurs exceptionnels : une artisan-maroquinière d’Hermès, Graciela Landais, et un ébéniste d’art, Maxime Botte, de l’atelier L’Yggrasil, à Léry. Semaine après semaine, ils ont appris à calculer, découper, scier, coudre, clouer, pour réaliser au final un objet qu’ils ont pu personnaliser et qu’ils pourront conserver toute leur vie.

« Ce projet a développé la solidarité entre nous car si un élève était absent, d’autres faisaient à sa place » explique Mélissa, une élève de 3e. « Nous avons appris les techniques de découpage, de perçage. C’est la première fois que nous fabriquons quelque chose de nos mains » apprécie Lina, en classe de 4e.

 

Une autre vision du travail manuel

Graciela Landais travaille à la Maroquinerie de Normandie d’Hermès depuis 2019. C’est la première fois qu’elle se porte volontaire pour enseigner à des ados. « Je suis Péruvienne et dans mon pays je travaillais souvent avec les enfants. J’avais envie de faire de même ici et de m’investir dans le bénévolat. Cette expérience Manufacto était incroyable. J’ai constaté que certains élèves devenaient de plus en plus autonomes au fil des séances. La confection de cette trousse en cuir a changé leur vision du travail manuel » remarque Graciela.

 

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Les trousses en cuir réalisées par les élèves de 3e du collège Hyacinthe Langlois de Pont-de-l'Arche

 

L’Agglo Seine-Eure est privilégiée : En plus de Manufacto, un programme Manuterra est mis en place au château de Gaillon. Au cours de 12 séances, des élèves créeront une parcelle en y développant les principes de la permaculture.

 

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